Cambodge – Phnom Kulen est la « montagne » la plus sacrée du pays. À 50 km de Siem Réap ( 2 h 30 en moto, 40 minutes pour descendre du mont dans la plaine ). On y accède par une route privée, la dernière route privée du pays et, paraît-il, cela va se terminer sous peu.

Après un péage par personne de 20 dollars pour les étrangers ( 0,5 pour les Kmers ), après une route dans la forêt spectaculaire, passant entre deux gros rochers, chemin au départ bétonné puis caillouté, très caillouté, déformé, rigolé, on arrive, après 20 km parfois difficiles ( et on est en saison sèche ) au sommet où des militaires non armés contrôlent votre billet. Phnom Kulen est un lieu privilégié des Khmers pour le Week-end. On y vient de se baigner dans les cascades d’eau froide… se baigner bien sûr, mais comme on est Khmer déjeuner, pique-niquer et se prélasser à la bière Angkor ou Cambodia pour les jeunes hommes.

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Phnom Kulen a joué un rôle important dans l’histoire de l’empire khmer, car c’est ici que Jayavarman II se proclama devaraja ( dieu roi ) en 802. C’est la fin de la domination de l’île de Java et la naissance de l’empire cambodgien en tant qu’état.

Phon Kulen est hausse un lieu de pèlerinage. On y vient prier, demander la protection d’un bouddha couché, taillé dans un rocher de grès à 487 mètres. On peut se faire asperger, en prononçant des vœux, par l’eau sacrée de la Montan, eau que l’on peut emporter comme à Lourdes dans des bouteilles en plastique bien sûr. On retrouve cette eau de qualité dans tous les bons restaurants du pays. C’est la seule eau minérale du pays, mise en bouteille à la source depuis mai 2013 par le Fançais Bernard Forey sous le nom Kulen, eau natural minérale waters. Sur le site très grand, on peut aussi voir, non loin des cascades, un temple du IX siècle. On peut aussi admirer 1000 lingas taillés dans le grès du lit de la rivière.

Nombreux édifices angkoriens, des gigantesques animaux de pierre ( un éléphant grandeur nature par exemple ) ou gardiens de la montagne parsèment la montagne, mais leur accès est difficile.

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Dominique Gaye, originaire du nord de la France et vivant actuellement à Chalon/S parcourt l'Asie du Sud-Est (Laos, Vietnam, Thaïlande, Malaisie, birmanie, cambodge) depuis 1976 avec un attachement particulier pour la Thaïlande et le Cambodge. Ses premières photos furent des diapos. Sa dernière "mission" est en terre khmère de novembre 2015 à février 2016 où il a fait plus de 35 000 photos. Ces clichés sont des scènes de tous les jours, des grains de vie, des grains de riz... Vous trouverez d'autres photos de Bourgogne, de Prague, de Vilnius En route pour le voyage...en tuktuk (dites touktouk) ou comme vous voulez

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