Nantes, située au sud du Massif armoricain s’étend sur les rives de la Loire, à 50 km de l’océan Atlantique. Son riche patrimoine architectural, en grande partie hérité des XVIIIe et XIXe siècles, a permis l’attribution du label ville d’art et d’histoire. Cela n’a pas empêché la réalisation d’importants travaux d’urbanisme, notamment sur l’île de Nantes. L’image de la ville est la combinaison de ces différentes époques, symbolisées par le château des ducs de Bretagne, Anne de Bretagne, le miroir d’eau, l’île de Nantes avec les machines de l’île et les chantiers navals, la cathédrale St-Pierre et-Saint Paul, l’île Feydeau, le passage Pommeraye, le mémorial de l’abolition de l’esclavage, la tour LU, le quai Ceineray les exploits sportifs du FC Nantes, ou plus récemment les spectacles du Royal de luxe.

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Nantes la ville
Le Grand Eléphant
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Chef-lieu du département de la Loire-Atlantique et préfecture de la région Pays de la Loire, elle est, en 2014, la sixième commune la plus peuplée de France avec ses 298 029 habitants. Associée à l’agglomération de Saint-Nazaire, avec un avant-port sur l’estuaire de la Loire, Nantes constitue aujourd’hui la métropole du Grand Ouest français.

En grande partie, l’histoire de Nantes est liée à celle de la Bretagne. Après avoir été un site portuaire important de l’âge des métaux, elle devient la capitale de la cité gallo-romaine des Namnètes, le siège d’un évêché au Ve siècle, puis le chef-lieu d’un comté franc. Point d’appui du royaume franc face à la poussée des Bretons, Nantes est conquise en 851 par Nominoë. S’ouvre alors l’histoire bretonne de la ville, qui devient la capitale du duché de Bretagne XVe siècle, époque où commence la construction de sa cathédrale. Nantes perd sa prééminence politique en Bretagne au profit de Rennes après l’intégration, au début du XVIe siècle, du duché dans le royaume de France.

Les trois siècles suivants sont marqués par l’importance du rôle de Nantes dans le commerce international, c’est-à-dire, en grande partie, dans la traite négrière, qui connaît son apogée au XVIIIe siècle. Pendant la Révolution, la défense de Nantes est un enjeu essentiel de la guerre de Vendée. Après cette période difficile, la ville ne connaît pas de retour à la prospérité antérieure ; mais, au cours du XIXe et au début du XXe siècle, son développement industriel est remarquable dans la France de l’Ouest. Au XXe siècle, le paysage urbain est marqué par le comblement de nombreux cours d’eau qui divisaient la ville, puis par les bombardements lors de la Seconde Guerre mondiale. Dans les années 1950-1960, la classe ouvrière nantaise joue un rôle notable dans le mouvement social français (1955, 1968). Nantes est une ville universitaire depuis 1962.

À la fin du XXe siècle, la ville a subi la désindustrialisation, mais est devenue un pôle du secteur tertiaire. Toutefois, les infrastructures portuaires de Nantes représentent un élément important du grand port maritime de Nantes-Saint-Nazaire, un des grands ports français.

Morphologie urbaine

La partie médiévale

Les premiers aménagements urbains encore visibles de nos jours remontent à l’époque médiévale, les constructions datant du Haut Empire romain ayant été recouvertes par des aménagements postérieurs. La ville médiévale fortifiée d’autrefois correspond au quartier du Bouffay. Il subsiste également la porte Saint-Pierre, le château des ducs de Bretagne, ainsi que quelques maisons à colombage et hôtels particuliers datant pour l’essentiel du XVe siècle.

Cette partie a souffert des bouleversements du XVIIIe siècle à nos jours mais aussi des bombardements de 1943 qui ont particulièrement affecté la ville. Les rues de la Juiverie, Sainte-Croix, de la Bâclerie sont parmi les exemples les mieux conservés et on retrouve également quelques modèles d’architecture à colombages apparents rue de Verdun, rue Bossuet ou encore place du Change. Le château des ducs de Bretagne ainsi que son périmètre immédiat forment l’ensemble le plus caractéristique de cette époque.

La ville classique du XVIIIe siècle

La première grande expansion de la ville a eu lieu au XVIIIe siècle. C’est à cette époque qu’est lotie l’île Feydeau, puis que les architectes Jean-Baptiste Ceineray puis Mathurin Crucy tracent les quais, les places Royale, Graslin et le cours Cambronne, que sont édifiés le théâtre et la Bourse. Le centre actuel s’articule autour d’une colonne vertébrale qui est l’axe est-ouest : partant de la cathédrale, traversant rues de Verdun, de la Marne, d’Orléans, Crébillon et finissant place Graslin. Le XVIIIe siècle marque le triomphe du style néoclassique dans la ville.

Du XIXe siècle à la Seconde Guerre mondiale

De grands boulevards rectilignes et bordés d’immeubles apparaissent avec notamment la rue de Strasbourg : percée « haussmannienne ». Ce cas mis à part, le centre s’est étendu concentriquement, au XIXe siècle.

La ville de la reconstruction

Le centre historique est parsemé d’immeubles modernes qui ont pris la place de constructions démolies par les bombardements de la Seconde Guerre mondiale.

À Nantes il n’est donc pas rare de voir des bâtiments très anciens en côtoyer à l’architecture typique de l’époque de la reconstruction : par exemple l’Hôtel-Dieu, un imposant édifice en béton, fait face à l’île Feydeau.

L’île de Nantes

L’île de Nantes fait actuellement l’objet d’une vaste opération de rénovation urbaine qui doit s’étaler jusqu’en 2023, avec un objectif de 3 100 logements construits en 2012 et 7 500 en 2023.  La disparition progressive des friches industrielles (entrepôts, usines) permet de rendre ces quartiers attractifs et d’étendre le centre-ville.

Auprès des récents palais de justice et école d’architecture, sont aménagés des espaces de loisirs. Les Machines de l’île occupent les anciennes nefs des ex-chantiers navals et à la pointe ouest de l’île le Hangar à bananes, longé par les Anneaux de Buren, héberge des restaurants, bars de nuits et discothèques. Le projet inclut la création d’un pôle des arts graphiques ainsi que La Fabrique, un espace consacré notamment aux musiques contemporaines. Il est également envisagé le creusement d’un bassin à flot destiné à accueillir des bateaux de plaisance.

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Dominique Gaye, originaire du nord de la France et vivant actuellement à Chalon/S parcourt l'Asie du Sud-Est (Laos, Vietnam, Thaïlande, Malaisie, birmanie, cambodge) depuis 1976 avec un attachement particulier pour la Thaïlande et le Cambodge. Ses premières photos furent des diapos. Sa dernière "mission" est en terre khmère de novembre 2015 à février 2016 où il a fait plus de 35 000 photos. Ces clichés sont des scènes de tous les jours, des grains de vie, des grains de riz... Vous trouverez d'autres photos de Bourgogne, de Prague, de Vilnius En route pour le voyage...en tuktuk (dites touktouk) ou comme vous voulez

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