Ce matin, Siem Réap, au vieux marché central. Un peu seule, le centre-ville étant plus fréquenté à partir de 16 h, elle besogne avec son gaufrier aux braises.
1 euro les 6… Ah les bonnes gaufres du temps jadis au coin du feu ( mais c’est vrai que j’ai plus connu au coin de l’électricité ) mais à la farine de riz
Attention pas de méprise… elle fait ses pâtisseries pour les Khmers, autrement que ferait-elle là sans un blanc ou un Chinois à l’horizon, un peu couvert ce matin.
Un ami khmer m’a confié que chez lui, à la campagne, quand il était enfant, sa mère en faisait aussi et que petit gamin de 6 ans, il allait les vendre au marché avant l’école… c’était il y a 24 ans, mais c’est sûr qu’encore beaucoup d’enfants pauvres de la campagne rendent des services avant et après l’école.